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La réorientation économique du village

Même si d'après M.A. il y avait déjà des touristes qui venaient à l'ancien village, on ne peut pas dire que la population locale ait été envahie par les «estrangers»pendant les années précédant le lac. D'après M. G. : «Il y avait déjà des touristes belges dans la vallée, mais ils s'éparpillaient dans la forêt et le long du Verdon, alors même s'il en venait 500, on ne les rencontrait pas, faut dire que la vallée était grande et qu'ils étaient disséminés un peu partout...». Pour M.A. «Nous à l'auberge, on avait 11 chambres et quand on était plein c'était par des habitués qui venaient pour chasser ou pour pêcher. A Fontaine l'Evêque, un propriétaire avait installé comme un petit étang pour pêcher, et beaucoup de gens y venaient. Bon c'est lui qui y mettait le poisson mais les gens s'en foutaient, il y avait toujours foule là bas. En fait des touristes il y en a toujours eu un peu, mais c'était pas comme aujourd'hui...». Ainsi même si le vieux village était loin d'être un grand centre touristique, les touristes étaient déjà présents, mais ils n'étaient pas considérés comme des envahisseurs. En fait selon M. Marié, «le tourisme ne fait que glisser sur cette société rurale»[1982 : p.85], de plus l'ancien touriste ne recherchait pas les mêmes choses qu'aujourd'hui, c'était un touriste de passage, qui venait pour se promener, les valeurs de l'eau et du soleil n'étant pas encore à la mode, en tout cas dans le Verdon.



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